Comment savoir ce qu'est la Vérité et donc comment savoir si l'on s'en rapproche ou non ?
Il y a des gens qui passent leur vie à courir après et sont donc malheureux au bout du compte. Ou alors c'est la recherche qui compte et non le but. Un peu comme la quête du Graal qui donne un semblant de sens à la vie. Mais pas sûr que Perceval respirait la joie et le bonheur !... :)
Il y en a d'autres qu'on peut qualifier de relativement ignorants ou incultes qui ne sont à la recherche de rien, vivent dans une douce inconscience et ne sont pas malheureux même si ce n'est pas le top en matière de bonheur... Il m'arrive de les envier un peu comme j'envie mon chat quelquefois...
Oui, c'est un peu fourre-tout. Ce qu’on entend par recherche de la Vérité, ne signifie-t-il pas simplement besoin d'apprendre et de savoir au-delà du simple vivre pour vivre (boire, manger, copuler etc...)...
Le problème, c'est que certains sont formatés dès la naissance pour ne jamais avoir envie d'aller plus loin (milieu socio-culturel très défavorisé) ou ne peuvent pas aller plus loin même s'ils le voulaient, prisonniers du métro/boulot/dodo mais c'est une autre histoire...
Ce que je voulais dire c'est qu'il existe aussi des gens qui n'ont rien à fiche de ces problème de quête du savoir et de vérité, de connaissance et qu'ils ne s'en portent pas plus mal.
D'où la question de départ: se rapprocher de la vérité est-ce se rapprocher du bonheur ? Oui, si la "vérité" a un prix, une valeur en soi pour nous... et si nous éprouvons du plaisir à utiliser les outils de la connaissance, les moyens utilisés pour s'en approcher.... Tout en sachant que LA vérité est un concept utopique... Sinon on est dans l'erreur et au final se profilent déception et malheur... Enfin, je crois...
Il y a des gens qui passent leur vie à courir après et sont donc malheureux au bout du compte. Ou alors c'est la recherche qui compte et non le but. Un peu comme la quête du Graal qui donne un semblant de sens à la vie. Mais pas sûr que Perceval respirait la joie et le bonheur !... :)
Il y en a d'autres qu'on peut qualifier de relativement ignorants ou incultes qui ne sont à la recherche de rien, vivent dans une douce inconscience et ne sont pas malheureux même si ce n'est pas le top en matière de bonheur... Il m'arrive de les envier un peu comme j'envie mon chat quelquefois...
Oui, c'est un peu fourre-tout. Ce qu’on entend par recherche de la Vérité, ne signifie-t-il pas simplement besoin d'apprendre et de savoir au-delà du simple vivre pour vivre (boire, manger, copuler etc...)...
Le problème, c'est que certains sont formatés dès la naissance pour ne jamais avoir envie d'aller plus loin (milieu socio-culturel très défavorisé) ou ne peuvent pas aller plus loin même s'ils le voulaient, prisonniers du métro/boulot/dodo mais c'est une autre histoire...
Ce que je voulais dire c'est qu'il existe aussi des gens qui n'ont rien à fiche de ces problème de quête du savoir et de vérité, de connaissance et qu'ils ne s'en portent pas plus mal.
D'où la question de départ: se rapprocher de la vérité est-ce se rapprocher du bonheur ? Oui, si la "vérité" a un prix, une valeur en soi pour nous... et si nous éprouvons du plaisir à utiliser les outils de la connaissance, les moyens utilisés pour s'en approcher.... Tout en sachant que LA vérité est un concept utopique... Sinon on est dans l'erreur et au final se profilent déception et malheur... Enfin, je crois...
On peut peut-être se mettre d'accord sur un socle commun indiscutable (la terre est ronde par exemple) ensuite tout n'est que valeurs variables selon les individus, les cultures (la conception des droits de l'homme en Chine...).
Je crois que chacun va chercher sa vérité là où il le veut et là où le peut... Ce qui fait autant de vérités que d'individus !... :) et c'est tant mieux tant qu'on ne cherche pas à l'imposer aux autres.
Chacun fonde son espérance (dans le sens de transcendance) sur des systèmes qui le réconfortent ou le confortent dans ses idées ou certains fondent leur non-espérance sur un but exclusivement terrestre. Croyants ou non croyants, certains cherchent quelque chose qu'ils peuvent appeler Vérité, les plus lucides sans se leurrer... dans le Ciel, l'Art, la Science, l'Altruisme, la politique, etc...
Pendant que nous nous posons toutes ces questions sur la Vérité, Coréens du Nord et Coréens du Sud cherchent à s'imposer la leur par la force des armes, Israéliens et Palestiniens de même, la Chine par une démonstration de puissance, et demain peut-être , l'Iran, le Pakistan ?...
Pendant ce temps, au nom de la Vérité qu'on pense détenir, d'une coutume qui fait force de loi, on excise, on incise, on lapide...
Pendant ce temps, au nom de la seule Vérité indiscutable de nos jours, la Vérité des lois du marché, on (sur)exploite, on délocalise sans états d'âme, on commerce avec l'ennemi de demain, on retourne sa veste...
On peut espérer dans le Ciel et responsabiliser l'homme, on peut être un athée idéaliste et humaniste et croire en lui malgré tout, on peut être à l'opposé, tel Cioran, sans illusion, lucide et sans espoir, on peut être à des degrés divers de cette palette de valeurs, je ne crois pas cependant que la recherche du savoir, la quête de la vérité, puisse apporter le bonheur à coup sûr... Mais est-ce réellement le but ?
C'est un moyen parmi d'autres mais elle peut aussi nous laisser exsangues et perpétuellement insatisfaits... Ce qui peut fonctionner pour l'un peut être un piège pour l'autre... On ne peut en faire une généralité, une recette du bonheur... On en revient au début: le berger qui mène ses bêtes aux alpages verra sa vérité dans la qualité de l'herbe et sa densité, le peintre dans la vigueur de sa couleur, le promeneur fatigué dans sa fraîcheur et son contact … et le promoteur imaginatif la verra comme l’obstacle à ses rêves architecturaux …
Je crois que chacun va chercher sa vérité là où il le veut et là où le peut... Ce qui fait autant de vérités que d'individus !... :) et c'est tant mieux tant qu'on ne cherche pas à l'imposer aux autres.
Chacun fonde son espérance (dans le sens de transcendance) sur des systèmes qui le réconfortent ou le confortent dans ses idées ou certains fondent leur non-espérance sur un but exclusivement terrestre. Croyants ou non croyants, certains cherchent quelque chose qu'ils peuvent appeler Vérité, les plus lucides sans se leurrer... dans le Ciel, l'Art, la Science, l'Altruisme, la politique, etc...
Pendant que nous nous posons toutes ces questions sur la Vérité, Coréens du Nord et Coréens du Sud cherchent à s'imposer la leur par la force des armes, Israéliens et Palestiniens de même, la Chine par une démonstration de puissance, et demain peut-être , l'Iran, le Pakistan ?...
Pendant ce temps, au nom de la Vérité qu'on pense détenir, d'une coutume qui fait force de loi, on excise, on incise, on lapide...
Pendant ce temps, au nom de la seule Vérité indiscutable de nos jours, la Vérité des lois du marché, on (sur)exploite, on délocalise sans états d'âme, on commerce avec l'ennemi de demain, on retourne sa veste...
On peut espérer dans le Ciel et responsabiliser l'homme, on peut être un athée idéaliste et humaniste et croire en lui malgré tout, on peut être à l'opposé, tel Cioran, sans illusion, lucide et sans espoir, on peut être à des degrés divers de cette palette de valeurs, je ne crois pas cependant que la recherche du savoir, la quête de la vérité, puisse apporter le bonheur à coup sûr... Mais est-ce réellement le but ?
C'est un moyen parmi d'autres mais elle peut aussi nous laisser exsangues et perpétuellement insatisfaits... Ce qui peut fonctionner pour l'un peut être un piège pour l'autre... On ne peut en faire une généralité, une recette du bonheur... On en revient au début: le berger qui mène ses bêtes aux alpages verra sa vérité dans la qualité de l'herbe et sa densité, le peintre dans la vigueur de sa couleur, le promeneur fatigué dans sa fraîcheur et son contact … et le promoteur imaginatif la verra comme l’obstacle à ses rêves architecturaux …
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