... et aussi le simple plaisir d'écrire.

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Un peintre qui crée essentiellement une peinture figurative qu'on peut appeler fantastique, onirique, surréaliste,... Comme on veut... Bien que je ne sois pas insensible à toute forme d'art pourvu qu'elle me paraisse sincère et qu'elle provoque quelque chose en moi... Depuis toujours, je tente de peindre l'individu et la multitude, la matière brute et la lumière intérieure, l'arbre de vie, la femme et les racines, l'enfant et le devenir, la foule errante en quête de valeurs à retrouver, les voies parallèles, les mystères des origines et de la fin dernière... Les “SEUILS”, les félures, les passages qui font de nous d’ éternels errants insatisfaits entre mondes réels et rêvés , entre soi et autrui, entre Vie et Mort, entre bonheur et malheur... Un acte de peindre, nécessaire, à l'origine de rencontres furtives mais intenses, et qui fait naître, quelquefois, au bout d'un pinceau fragile, une parcelle de soi... ...ou tout simplement le plaisir et la douleur de créer...
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mercredi 13 novembre 2013

Le mythe identitaire. Episode 4. Répression et corps brisés...


Attention ! C'est l'épisode qui entame la série de toutes les frayeurs… Vous n'êtes pas obligés de le lire. Il est encore temps de faire marche arrière mais, bon !, ça manquerait un peu de panache….
C'est le 17ème siècle, le siècle de ce cher Louis dit le 14ème qui va mettre en place les mécanismes à civiliser les mœurs... sous la contrainte, les outils à unifier par la force et la terreur.
Ce qui était permis ou toléré se criminalise peu à peu (un peu comme la cigarette de nos jours et bien d'autres choses... :) )
Main dans la main, Etat et Eglise instaurent l'ordre moral. Instaurer la Cité de Dieu sur terre et dans tous les actes de la vie quotidienne, n'est-ce pas un beau rêve ? Qui pourrait ne pas être d'accord ? Seuls les rustres et vilains, n'est-il pas ?
Un roi, une loi, une foi… Belle devise. C'est propre, c'est net, c'est loin de faire désordre. Un modèle pyramidal s'installe peu à peu: le roi représente Dieu sur terre et chaque père de famille possède une autorité quasi royale sur la sienne. N'en déplaise à ces dames..
Un roi, une loi, une foi… Attenter à l'un, c'est attenter aux deux autres principes. Une société très chrétienne, misogyne et patriarcale… Mais cela ne va pas de soi. Il faut des outils. La procédure inquisitoriale est adoptée définitivement et l'usage de la torture est réglementé. Tout est prêt…
Parallèlement à cela, le siècle est agité par de grandes crises économiques, sociales, politiques, ce qui fait se disjoindre encore plus les groupes sociaux. L'exode rural s'intensifie. Et vient le temps où les pauvres, les fous, les hérétiques, les «sorcières» vont envahir l'imaginaire des gouvernants et des possédants de plus en plus inquiets. Il faut bien fixer ses peurs et ses hantises sur quelque chose. Les Juifs, ça devient d'un banal...
Alerte rouge ! Il est temps de prendre son xanax…
Justice et police vont se mettre à l'œuvre. C'est l'époque du «renfermement» des pauvres et des fous décrit par Foucault dans son «Histoire de la folie». On va briser les corps pour mieux briser les esprits. En mutilant les corps, on précise ainsi en place publique les limites du permis. On réprime ainsi les passions et les corps contraints feront des corps soumis et productifs. Le supplice public est ainsi exemplaire, permettant au pouvoir d'afficher sa force et d'éliminer tout danger de contamination. Rien de tel que quelques membres brisés, ligaments distendus, peau écorchée, etc… pour faire rentrer dans le moule de la Loi les plus récalcitrants. Il faut dire aussi qu'un supplice bien mené par un bourreau/artiste enchantait les foules autant qu'il les terrorisait… Ah! Ces humains et leur curiosité malsaine, esclaves du couple attirance/répulsion. Mais c'était d'un autre âge, bien sûr… On a quand même évolué.. La télévision nous le prouve tous les jours ...
Le marginal est en effet littéralement contagieux d'où l'enfermement des pauvres dans les Hôpitaux généraux, loin de la Cité de Dieu sur terre… Sinon, ça fait désordre. C'est donc surtout et d'abord la ville qui servira de champ d'expérimentation à l'invention de ce qu'on appellera «l'homme moderne»… C'est-à-dire nous ...
Au village, tout se concentre plutôt sur le personnage de la «sorcière», processus très révélateur des mentalités de l'époque.
Les sources: les traités de démonologie, rapports de témoins, compte-rendu de procès, sommes payées aux témoins, bourreaux, prix du banquet offert aux juges, etc…
Rappel: le paysan vit en vase clos, dominé par un temps cyclique, au rythme des saisons, animé de peurs réelles (épidémies, froid, guerres, mauvaises récoltes…) et de peurs imaginaires (la nuit, le diable, le corps cet inconnu…). D'où une grande instabilité psychologique et une agressivité à fleur de peau. Une vision du monde qui reste essentiellement magique, un monde plein de vie, de forces fastes ou néfastes. Et c'est le «sorcier» ou la «sorcière» qui agira sur ce monde, à la fois admiré et redouté. Quand on cessera de croire en lui, il ne sera plus qu'un bouc émissaire tout désigné et sera persécuté.
Bien sûr, on est chrétien mais à sa façon, un christianisme intégré dans une vision encore très animiste. Faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier quand même!. Les fêtes religieuses sont aussi des fêtes profanes: danses et jeux de la Toussaint pour apaiser les morts, feux de la St Jean, véritable explosion sexuelle à Noël (une honte !) avec la fête des ânes et des fous où les rôles sociaux sont inversés (un comble!), hystérie collective des carnavals et charivaris. Jeux et fêtes redéfinissent sans cesse l'appartenance au groupe et perpétuent l'état existant en triomphant de la mort.
Inévitablement, une telle culture transmise essentiellement par les femmes, va se heurter à la volonté unificatrice du pouvoir et de l'église. La répression sera systématique.
Il faut battre en brèche la fête des corps, anéantir la vision horizontale et ambivalente du monde populaire pour projeter l'homme vers le ciel dans une vision verticale et dualiste. Après la soumission des corps par l'Etat, la soumission des âmes par l'Eglise…
Mais comment faire ? Vous le saurez dans le 5ème épisode si vous êtes encore de ce monde ou plutôt du monde que je vous ai proposé depuis quelque temps...

mercredi 27 juillet 2011

La pensée magique.


Il était une fois… un gamin un peu casse-cou qui, en voulant rattraper au pas de charge un copain qui filait sur son vélo, s’étala de tout son long (déjà grand pour l’époque) sur le bitume et s’entailla profondément le genou. Piqûre, points de suture, etc…  Un gamin, c’est impatient et rester pendant des jours immobilisé sur un lit, ce n’est pas sa tasse de thé (ou de limonade à l’époque)… Un gamin, ça compte les minutes comme si c’étaient des heures, ça confond aussi souvent le réel et l’imaginaire, un gamin croit toujours qu’on peut prendre ses rêves pour la réalité. C’est bien ce qui rend l’enfance...magique.
Alors, muni de quelques rudiments de catéchisme mal digérés, il s’adresse à Dieu et lui dit «  Dieu, si tu me remets debout sans que j’aie mal juste avant que Maman ouvre la porte de ma chambre, alors, Dieu, je le jure, même si c’est pas beau de jurer, j’irai dire 3 « Je vous salue Marie  »  à l’église et je te paierai un cierge… T’es d’accord ? Allez c’est parti… » Mais Dieu, fort occupé certainement avec les morts de la Guerre d’Indochine et qui se préparait à celle d’Algérie qui allait bientôt suivre, n’entendit le gamin, désormais fort déçu et circonspect quant aux pouvoirs de Dieu, du moins quant à sa bonne volonté ou son problème de surdité…

Comme tout adulte qui grandit, il fit plus tard une « croix » sur sa capacité à rassembler les forces du bien par de belles promesses. Mais comme tout adulte qui grandit, il garda au plus profond de cœur cette merveilleuse force enfantine tournée vers l’irrationnel et le magique…

Ainsi chez chacun d’entre nous, même les rationnels les plus endurcis, subsiste cette pensée issue du fond des âges, de la mentalité primitive comme disent les ethnologues, fortement active chez l’enfant et dispersée dans tout l’inconscient collectif, plus ou moins selon les cultures et les civilisations. Cette pensée magique, c’est la conviction qu’on peut , par le biais de certains outils, rituels, paroles, gestes, outrepasser le mode de fonctionnement rationnel du cours des choses, l'idée que tout doit être fait dans les règles les plus strictes sinon "ça ne marche pas". D'où l'intérêt exagéré porté aux rites, aux interdits, aux mille façon de faire et de ne pas faire...


Et bien souvent, lorsque nous sommes confrontés à un grave problème soudain, que nous sommes démunis, nous avons recours, comme le gamin ou la gamine que nous fûmes, à cette pensée magique, cette forme de superstition, en mettant en place, plus ou moins consciemment, des marchandages, de tractations, avec un Dieu ou une force quelconque
Si quelque chose m’échappe, si je ne comprends pas ce qui arrive, si je suis perdu comme l’ enfant au milieu de la nuit, dans le monde hostile et bienveillant de sa chambre, il est facile de me retourner vers la pensée magique. Tout, même le déraisonnable plutôt que l’incertitude… En ces temps de prodiges techno-scientifiques, le marché de l’Astrologie ne s’est jamais porté aussi bien… Cela soulage de savoir que Vénus me sera favorable ou que  Mars a endossé la responsabilité de mes erreurs ou de mes manques...
Et si décidément, le monde me semble trop  hostile, la vie trop ingrate, la gestuelle, la mélopée, la plainte répétitive de la pensée magique peut s’incarner dans des troubles bien plus inquiétants,  des fixations maniaco-dépressives ou des troubles obsessionnels compulsifs.


Cette pensée magique, si elle imprègne les anciennes religions primitives ( ce qui est normal puisque c’est l’essence même du rapport que ces religions entretiennent avec l’autre monde), si elle subsiste plus ou moins dans nos réactions quotidiennes, elle a trouvé son terrain de prédilection dans les grandes religions monothéistes et, pour parler de ce qu’on connaît le mieux, le Christianisme.

La pensée religieuse, sous beaucoup d’aspects, me rappelle cette candeur de l’enfant que chacun fut un jour. Comme l’enfant qui voit son monde traversé de merveilles, l’homme peut y rencontrer des mirages, des miracles, des résurrections, des guérisons spectaculaires… le rituel doit être scrupuleusement respecté, la prière dite à voix haute, tout est martelé, répété jusqu’à l’incantatoire, le leitmotiv… gages de meilleure réussite pour une demande qu’on espère exhaussée en ce monde ou dans un autre bien plus radieux.
C’et tellement vrai, tellement évident que les malheureux qui ne croient pas, les égarés, les brebis perdues, sont promis aux flammes de l’enfer s’ils n’adhèrent pas à cette évidence.
D’ailleurs,  bien souvent, la pensée magique ecclésiastique, officielle ne supporte pas la concurrence d’une pensée magique différente. Ainsi pour écarter tout danger, et du même coup sauver l’âme de ces empêcheurs de penser magiquement en rond, tortures et bûchers furent à l’œuvre pendant des siècles…
L’acte magique par excellence fut le sacrifice, remplacé dans le Christianisme par la commémoration de la mort du Christ: au cours de la messe, le pain et le vin, par le mystère de la transsubstanciation, deviennent réellement le corps et le sang du Christ !… La force magique du sacrifice prendra aussi bien souvent le forme du « bouc  émissaire », à l’encontre d’un individu ou d’un groupe social qui endosse les péchés de la communauté. La peste rôde, la guerre sévît, la famine s’installe, offrons à Dieu quelques « responsables », souvent des Juifs, bouc émissaires séculaires, ou des « sorcières » guérisseuses,  pour susciter sa bienveillance… Ce système pratique est toujours à l’œuvre , même et surtout dans la cour d’école des enfants qui ne sont que ce que nous fûmes… Le cycle se reproduit à l’identique.

Ainsi un objet, une statue de saints ou de saintes, de la Vierge, des reliques, quelques osselets d’un martyr, un bout d’étoffe du linceul, des vrais faux clous de la croix, tout peut servir de support à la pensée magique. Il faut demander selon les règles pour être, peut-être, exhaussé.

La pensée magique attend aussi un résultat quantitatif en échange de ce qui est fait ou offert dans le monde visible.  Plus on marchera, plus la route sera pénible pour atteindre Compostelle ou Fatima, plus les chances sont de notre côté… D’ailleurs, aller à Fatima à genoux est plus efficace que sur ses deux jambes…  je l’ai vu au Portugal. Il suffit aussi de compter la multitude de statuettes de la Vierge à Lourdes pour s’apercevoir de la réussite du miracle...économique.
Par exemple, dire 10 ou 20 chapelets pour telle ou telle faute, payer un nombre déterminé de messes pour l'âme du défunt, acheter à l'église ce qu'on appelait les "indulgences" qui, selon la somme qu'on donnait, permettaient de passer moins de temps au Purgatoire... Utiliser la prière comme monnaie d'échange, faire un marchandage avec dieu qui confine aux comptes d’apothicaire, etc…

Que l'on continue à penser ainsi aujourd’hui me surprend mais pourquoi pas, si cela fait du bien à la personne concernée. A chacun ses petits arrangements avec la vie et la mort.... tant qu'on ne vient pas jouer les imprécateurs sur la place publique.  Selon les latitudes, selon l'histoire particulière de chaque peuple, il est normal que cette pensée continue à fonctionner. Il est surprenant cependant qu’elle se manifeste au sein de nos sociétés occidentalisées, techno-scientifiques et grandes consommatrices de biens. Mais ce n'est peut-être pas si surprenant finalement. Nous vivons une époque qui doute de la voie du progrès, il est normal que certains se retournent vers ce type de pensée qui fait à nouveau espérer. D'ailleurs, personne n'y échappe vraiment: qui peut dire, quand tout va mal, qu'il n'a pas formulé, à un moment de sa vie, presque inconsciemment pour les non croyants, un pari, un engagement, une sorte de contrat avec Dieu ou des forces quelconques. La superstition est profondément ancrée en l'homme. Or, elle ne devrait rien avoir à faire avec la Foi...

Je me souviens de certaines fois, dans certaines circonstances, à l’imitation du gamin qui voulait éviter la convalescence au lit, avoir prononcé tout bas, presque en cachette de ma conscience, les mots « Pourvu que ça dure ...», « Pourvu que ça se réalise ...». J’ai peut-être bien dit: « Faites que ça dure… » A qui m’adressais-je alors ???


Le phénomène religieux.








Le phénomène religieux en soi m'a toujours intéressé. J'entends par là le questionnement fondamental que tout humain peut se poser sur la vie, le sens de sa vie, ses origines, la mort, la relation avec un Autre/Ailleurs hypothétique, etc… Ce n’est pas mon seul sujet d’intérêt mais il existe, avec celui de comprendre, par une approche un peu anthropologique, comment un système de croyances peut se mettre en place, collectivement mais aussi dans l’esprit de chacun.
Comme nos motivations restent souvent inconscientes, il se peut que la foi me fascine d’une certaine façon, d’autant plus que je ne l’éprouve pas… Je ne sais pas trop, mais plus que la foi, c’est l’infinie variété des comportements humains qui m’interpellent.

C’est ainsi que j'ai toujours été très curieux d'observer par quels biais les hommes ont cherché à résoudre ces questions métaphysiques, si libres au départ, si fertiles, si variées dans leurs formes d’expression et qui se  sont retrouvées catégorisées, systématisées, dans des religions. Religions qui se sont figées dans un type de réponses, chacune mettant en avant son système de croyance et de pratiques, toujours au détriment des autres.
Il y a donc quelque chose d'un peu pathétique dans cette lutte fratricide où chacun veut avoir raison.
Un exemple au sujet des 3 monothéismes:  le Christianisme a englobé une part du judaïsme tout en le niant, l’Islam a lui-même assimilé l’héritage chrétien mais en s’affirmant le dernier et seul monothéisme valable . On capte l’héritage du précédent, une façon de le reconnaître mais aussi de signer son arrêt de mort…

Un autre aspect qui m’intéresse, c’est l’Histoire des religions, leur évolution dans le temps, leurs points communs ou divergents, c’est aussi celui de la culture, de la civilisation portée par une religion (art, architecture, littérature, modes de vie, etc…)

J’espère aussi pouvoir dialoguer un jour avec des croyants éclairés, qui ne suivent pas forcément les saintes écritures à la lettre, qui ont du recul, qui ne fonctionnent plus selon une pensée magique et naïve. Je serais curieux de rencontrer par exemple un scientifique croyant. J’aimerais aborder les questions de fond qui sont derrière tel ou tel dogme et non « discutailler « sans fin sur le sexe des anges ou  la date du déluge »…. 
J’espérais que la foi ne dispensait pas d’un certaine réflexion et d’une vision au 2ème ou 3ème degré des textes sacrés.  J’avoue que je suis de plus en plus étonné par certaines déclarations qui témoignent, qu’au début du 21ème siècle, il y a encore des gens qui pensent comme au Moyen Age, qui voit leur foi comme une sorte de rempart de protection, d’assurance tout risque,  avec une vision magique de leur rapport au divin.

Quel dommage finalement que le message du Christ fût confisqué et perverti ! Il y a très peu de différences entre l'enseignement d'un Jésus et l'humanisme laïcLe message de Jésus était en lui-même profondément révolutionnaire au point que ce message a été passé aux oubliettes par ceux là même qui auraient dû en faire le plus de cas, les autorités de l'Eglise. . Le message d'amour est devenu peu à peu dogmes et lois exclusives, l'idée de l'égalité entre les hommes s'est pervertie au point de voir une Eglise couverte de richesses alors que Jésus avait chassé les marchands du Temple... Et je ne parle pas des pogroms, des massacres, des bûchers, de cette immense prétention à détenir la VERITE qui a conduit Giordano Bruno, grand esprit de son temps, sur le bûcher, et Galilée à demander pardon pour ses hypothèses !

Quel dommage qu’une religion qui prétendit chasser le paganisme ait repris à son compte, par facilité, l’essentiel de sa pensée magique

On y retrouve la plupart de ses grands aspects:
*L'idée que tout doit être fait dans les règles les plus strictes sinon "ça ne marche pas". D'où l'intérêt exagéré porté aux rites, aux interdits, aux mille façon de faire et de ne pas faire...

*La pensée magique attend aussi un résultat quantitatif en échange de ce qui est fait ou offert dans le monde visible. Par exemple, dire 10 ou 20 chapelets pour telle ou telle faute, payer un nombre déterminé de messes pour l'âme du défunt, acheter à l'église ce qu'on appelait les "indulgences" qui, selon la somme qu'on donnait, permettaient de passer moins de temps au Purgatoire... Utiliser la prière comme monnaie d'échange, faire du marchandage avec dieu, etc...

*C'est exclure aussi tous les autres, ceux qui ne pensent pas comme moi, des bienfaits attendus de la divinité.
On menace souvent l'infidèle des flammes de l'enfer... Dieu reconnaîtra les siens !

Que l'on continue à penser ainsi me surprend mais pourquoi pas, si cela fait du bien à la personne concernée. A chacun ses petits arrangements avec la vie et la mort.... tant qu'on ne vient pas jouer les imprécateurs sur la place publique.