... et aussi le simple plaisir d'écrire.

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Un peintre qui crée essentiellement une peinture figurative qu'on peut appeler fantastique, onirique, surréaliste,... Comme on veut... Bien que je ne sois pas insensible à toute forme d'art pourvu qu'elle me paraisse sincère et qu'elle provoque quelque chose en moi... Depuis toujours, je tente de peindre l'individu et la multitude, la matière brute et la lumière intérieure, l'arbre de vie, la femme et les racines, l'enfant et le devenir, la foule errante en quête de valeurs à retrouver, les voies parallèles, les mystères des origines et de la fin dernière... Les “SEUILS”, les félures, les passages qui font de nous d’ éternels errants insatisfaits entre mondes réels et rêvés , entre soi et autrui, entre Vie et Mort, entre bonheur et malheur... Un acte de peindre, nécessaire, à l'origine de rencontres furtives mais intenses, et qui fait naître, quelquefois, au bout d'un pinceau fragile, une parcelle de soi... ...ou tout simplement le plaisir et la douleur de créer...

mardi 12 juillet 2011

Dieu et le mal.



Quelque chose de réjouissant pour aujourd'hui !...
La grande question est la question du Bien et du Mal à laquelle se sont heurtés aussi bien les croyants que les philosophes. Tout d'abord ne partons pas du principe un peu naïf de dire que puisque le mal existe et que c'est Dieu qui a créé le monde, Dieu est donc mauvais. C'est un sophisme (excusez le gros mot !) qui part du postulat que Dieu existe... Or c'est une question de foi. Il n'y a rien à en dire.
En tout cas, pour résoudre le problème, l'Eglise a créé le diable. c'est lui le responsable mais pas Dieu. Oui mais vous me direz que c'est Dieu qui a créé les hommes donc l'Eglise donc le diable et l'on revient au point de départ. Les Cathares et autres sectes au cours des siècles avaient inventé un monde manichéen opposant le bien (Dieu) et le mal (l'homme et la création en général). On a tous lu certainement le Candide de Voltaire, c'est l'exemple même de la naissance du doute devant les calamités provoquées par les hommes ou la nature.
Les philosophes ont donc essayé d'inventer, de Platon à Kant, une morale absolue à laquelle se référer et nous avons créé des lois et des sanctions pour réguler la Mal... tant bien que mal (sans faire de jeu de mots)... C'est encore plus délicat quand on relativise la notion du mal selon les cultures (exemple: l'excision).
Je pense que dans un monde sans Dieu, nous pouvons appeler Mal ce qui fait mal à autrui (physiquement et psychologiquement) lorsque cela provient d'un de nos semblables. Mais dans un sens plus large, au niveau des sociétés et du monde, il existe plutôt des systèmes de régulation comme à l'intérieur d'un immense ecosystème où viennent interagir tous les facteurs de désordre et de régulation, certains causés par l'homme, certains du fait de la nature (en vrac: maladies, accidents de la route, tornades, sécheresse, guerres, pollution, accidents divers, crimes et meurtres où se mêlent allégrement joie et désespérance, bonheur et souffrance, altruisme et égoïsme, jalousie, ambitions, goût du pouvoir, etc......). Un facteur aggravant à partir duquel tout a démarré au néolithique: le sentiment de propriété.
Alors Dieu est-il mauvais ? Je crois que, s'il existe, il est dépassé par sa propre création comme le docteur Frankestein et qu'il a un certain sens de l'humour, un peu cynique... Et s'il n'existe pas, il faut se tourner vers la responsabilité humaine. De toute façon, même s'il existe, il nous a fait aussi responsables ! Alors à nous d'assumer !



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