... et aussi le simple plaisir d'écrire.

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Un peintre qui crée essentiellement une peinture figurative qu'on peut appeler fantastique, onirique, surréaliste,... Comme on veut... Bien que je ne sois pas insensible à toute forme d'art pourvu qu'elle me paraisse sincère et qu'elle provoque quelque chose en moi... Depuis toujours, je tente de peindre l'individu et la multitude, la matière brute et la lumière intérieure, l'arbre de vie, la femme et les racines, l'enfant et le devenir, la foule errante en quête de valeurs à retrouver, les voies parallèles, les mystères des origines et de la fin dernière... Les “SEUILS”, les félures, les passages qui font de nous d’ éternels errants insatisfaits entre mondes réels et rêvés , entre soi et autrui, entre Vie et Mort, entre bonheur et malheur... Un acte de peindre, nécessaire, à l'origine de rencontres furtives mais intenses, et qui fait naître, quelquefois, au bout d'un pinceau fragile, une parcelle de soi... ...ou tout simplement le plaisir et la douleur de créer...

mercredi 27 juillet 2011

Science et religion. 1


Personnellement,  j'aurais tendance à croire qu'il n'y a pas de contradictions. Quelles que soient les avancées de la science, il restera toujours la question de l'origine. Donc on ne peut pas dénier à un scientifique le droit de croire à un principe créateur, d'autant plus que certains scientifiques, friands de causes à toutes choses, ne peuvent concevoir de s'arrêter tout simplement à l'inconcevable, au mystère... De là à penser qu'il existe bien un acte créateur, il n'y a qu'un pas.
Par contre, j'ai plus de mal à concevoir chez un même individu, la foi en la science, l'adhésion à l'évolutionnisme, l'adhésion aux découvertes les plus récentes et les plus pointues de la micro-biologie, de la micro-physique ou de l'astronomie et... l'acceptation sans recul des dogmes imposés par une religion établie. On peut être croyant (déistes disons) et chercheurs mais comment peut-on être chercheur et croyant pratiquant (c'est-à-dire adhérer, pour le catholicisme, aux mythes bibliques, à l'idée d'in dieu fait homme pour notre salut, à la résurrection des morts, etc....).
Replacé dans le contexte très religieux de l'époque, il n'est pas étonnant qu'un Galilée soit chrétien ET scientifique. (Mais qui peut dire ce qu'il pensait vraiment de la religion au fond de lui-même ?...). Déjà, au Vème siècle avant JC, les intellectuels grecs éclairés, considéraient leur religion comme un tissu de joyeuses fables destinées à l'édification du peuple. Ce fut le cas certainement aussi de nombreux clercs du Moyen Age qui avaient beaucoup de recul vis à vis des dogmes mais qui pensaient que la masse avaient besoin d'une croyance qui, de plus, leur permettait d'asseoir leur pouvoir et leur domination. "L'opium du peuple" qui remplaçait "le pain et les jeux" des Romains.
Aujourd'hui, en ces temps de désertification religieuse, on en revient au pain (l'argent facile) et aux jeux !...Un dernier mot qui me vient à l'esprit. Théoriquement, un scientifique ne peut croire en un dieu puisque la science, même si elle frôle la métaphysique, s'occupe essentiellement de physique et donc de questions qu'elle peut expérimenter et prouver. Je pense qu'on peut imaginer une origine, sorte de vide conceptuel parce que le point de départ est une réalité quasi impensable qui relève du Mystère, mais parler de dieu c'est déjà en faire une entité, c'est-à-dire lui prêter une existence pourtant indémontrable, une entité dotée d'une volonté, d'un plan divin (en principe généreux et tout amour. Pourquoi ?). On est alors dans le domaine de la métaphysique, de la croyance, on sort du domaine de la physique et de la science. Il faut donc croire, puisqu'il existe des scientifiques croyants de haut vol, que l'équilibre est possible. Marcher sur le fil du rasoir, entre 2 conceptions et en faire une osmose intelligible et rassurante intellectuellement pour qui ne supporte pas l'indicible et l'inconcevable.
Un jour peut-être, la science réussira à expliquer le Mystère des origines. L'indicible sera dit, formulé et prouvé. Ou peut-être est-elle condamné à progresser éternellement vers une connaissance qui recule à mesure qu'elle avance... Je crois que scientifique ou pas, à un certain moment, le choix d'une foi simple en un principe créateur (le tout débarrassé des carcans des diverses religions) est une question purement personnelle qui ne concerne que soi et la réalité, le rapport qu'on veut établir avec cette réalité... Le lien entre science et religion ne me paraît possible que dans ce rapport personnel et intime au monde, éloigné de tous dogmes, pratiques, mythes issues de Religions établies qui s'excluent d'ailleurs les unes les autres !...


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