Si l'on admet que la religion n'est pas obligatoirement le véhicule de la spiritualité et que le divin n'est pas forcément Dieu, on peut poser une transcendance de pure spiritualité comme nécessaire à l'homme, comme l'eau et le pain...
Je ne crois pas à un homme qui ne serait fait que de raison pure, même si celle ci est essentielle pour nous inscrire avec une certaine certitude dans un monde qui se dévoile de plus en plus grâce à elle. Mais d'une part, le dévoilement du monde que la connaissance scientifique permet et qui nous rassure d'une certaine manière, s'accompagne de son corollaire , c'est-à-dire le désenchantement... Or la science et ses percées enchantent et doivent enchanter puisque chaque nouvelle connaissance ouvre sur une autre interrogation et une nouvelle quête. C'est ici que science et spiritualité peuvent se rejoindre.
Malheureusement, la science entraîne dans son sillage le progrès technique, qui nous est bien utile, mais qui, lorsqu'il devient compulsif, sans garde-fou, source de profit et d'inégalité, lorsqu'il n'est plus que le progrès pour le progrès, provoque alors ce qu'on a appelé le désenchantement du monde, "la mort de l'âme" des anciens Grecs...
Or la science invite au Mystère éternellement renouvelé, ce sont les dérives technologiques qui nous en éloignent.
L'homme en effet me semble incomplet sans ce rattachement symbolique à un "ailleurs". Dès l'éveil de la fonction symbolique chez Homo sapiens, ce sentiment confus a dû se mettre en place. Et je ne vois pas en quoi le scientifique d'aujourd'hui en serait épargné. Scientifique mais humain, il est en permanence face aux Mystère. Raisonner n'induit pas forcément le refus de la spiritualité. Sauf si, athée confirmé ou nihiliste rigide, on campe sur la position qui consiste à dire que l'homme s'affranchira inévitablement un jour, grâce à la science, de toute attache métaphysique car il aura tout expliqué, en un mot sera Dieu.. Mais je comprends que les exactions et égarements des religions organisées aient pu amener des hommes à rejeter toute possibilité d'un Inconnu inconnaissable.
Je ne crois pas à un homme qui ne serait fait que de raison pure, même si celle ci est essentielle pour nous inscrire avec une certaine certitude dans un monde qui se dévoile de plus en plus grâce à elle. Mais d'une part, le dévoilement du monde que la connaissance scientifique permet et qui nous rassure d'une certaine manière, s'accompagne de son corollaire , c'est-à-dire le désenchantement... Or la science et ses percées enchantent et doivent enchanter puisque chaque nouvelle connaissance ouvre sur une autre interrogation et une nouvelle quête. C'est ici que science et spiritualité peuvent se rejoindre.
Malheureusement, la science entraîne dans son sillage le progrès technique, qui nous est bien utile, mais qui, lorsqu'il devient compulsif, sans garde-fou, source de profit et d'inégalité, lorsqu'il n'est plus que le progrès pour le progrès, provoque alors ce qu'on a appelé le désenchantement du monde, "la mort de l'âme" des anciens Grecs...
Or la science invite au Mystère éternellement renouvelé, ce sont les dérives technologiques qui nous en éloignent.
L'homme en effet me semble incomplet sans ce rattachement symbolique à un "ailleurs". Dès l'éveil de la fonction symbolique chez Homo sapiens, ce sentiment confus a dû se mettre en place. Et je ne vois pas en quoi le scientifique d'aujourd'hui en serait épargné. Scientifique mais humain, il est en permanence face aux Mystère. Raisonner n'induit pas forcément le refus de la spiritualité. Sauf si, athée confirmé ou nihiliste rigide, on campe sur la position qui consiste à dire que l'homme s'affranchira inévitablement un jour, grâce à la science, de toute attache métaphysique car il aura tout expliqué, en un mot sera Dieu.. Mais je comprends que les exactions et égarements des religions organisées aient pu amener des hommes à rejeter toute possibilité d'un Inconnu inconnaissable.
Oui donc pour une Trancendance, une verticalité (que j'ai toujours essayé de traduire dans mes toiles) qui inscrit l'homme dans autre chose que sa propre existence... debout certes mais à condition qu'il ne se couche pas à nouveau devant des idoles, qu'il ne perde pas de vue la voie de la raison qui doit, à mon avis, primer lorsqu'elle s'appuie sur des faits intangibles et indiscutables...
Il ne faudrait plus utiliser les mots comme religion, foi, dieu trop lourdement chargés de sens pour envisager un cheminement conjoint entre raison et spiritualité, science et questionnement. Je dis bien questionnement. La spiritualité ne cherche pas de réponses sinon elle deviendrait pratique religieuse, elle se vit, lorsque la raison fait défaut, dans la dynamique perpétuelle du questionnement face à l'Inconnaissable...
Il ne faudrait plus utiliser les mots comme religion, foi, dieu trop lourdement chargés de sens pour envisager un cheminement conjoint entre raison et spiritualité, science et questionnement. Je dis bien questionnement. La spiritualité ne cherche pas de réponses sinon elle deviendrait pratique religieuse, elle se vit, lorsque la raison fait défaut, dans la dynamique perpétuelle du questionnement face à l'Inconnaissable...
PS: tout ceci n'engage que moi. :)
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